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Mise en œuvre de la politique d’aide internationale féministe du Canada

 

Égalité des genres, gouvernance inclusive et lois: en harmonie pour un monde meilleur

Conférence annuelle 2018 - 22-23 janvier 2018 

125 promenade sussex

Lundi 22 janvier 2017 - 10h45 - Débat 1


Débat:

Mise en œuvre de la politique d’aide internationale féministe du Canada – La gouvernance inclusive, l’innovation et le renforcement du pouvoir 

Conférenciers:

Présidente : Elissar Sarrouh, Expert Consulting on Governance Inc.

Kimberly Inksater, Directrice générale de Just Governance Group

Rohinton Medhora, Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI)

Jean-Paul Ruszkowski, Le Centre parlementaire

Stephen Baranyi, Professeur, UOttawa

Description:

Des conférenciers provenant d’organisations canadiennes et internationales proposent un large éventail de perspectives sur la nouvelle politique. 

Biographies:

Anciennement diplomate de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Elissar Sarrouh est professeure à l’Institut d’étude du développement international (ISID) de l’Université McGill et directrice générale fondatrice d’Expert Consulting on Governance. Cette administratrice expérimentée est ou a été membre de nombreux conseils d’administration, comités, groupes de spécialistes ou réseaux, au Canada et à l’étranger.

En août 2015, Elissar a conclu une carrière très enrichissante et fructueuse avec les Nations Unies. Elle a servi et représenté l’ONU, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ou ONU Femmes dans divers pays développés ou en développement, touchés par la guerre ou non. À titre de représentante résidente ou non résidente, elle a travaillé pour le PNUD, pour des organisations mondiales ou régionales telles que le Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Banque mondiale ou divers fonds mondiaux, ainsi que pour des commissions régionales et nationales telles que la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale, le Fonds de l’ONU et de l’Espagne pour la réalisation des objectifs du Millénaire et le Partenariat pour la gouvernance démocratique établi par le PNUD et l’OCDE. Elissar a représenté le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme et ONU Femmes auprès de l’Union européenne (UE), à Bruxelles, et a dirigé le travail de l’équipe nationale de l’ONU chargée de formuler la politique de l’UE en matière d’égalité entre les sexes. Négociatrice très habile, elle possède une capacité démontrée à établir des consensus au sujet de réformes politiques délicates ou à faire débloquer des processus ou des décisions qui se trouvent dans l’impasse. À la tête d’équipes de l’UN ou du PNUD, d’organisations non gouvernementales, de groupes de réflexion ou d’institutions d’enseignement supérieur, Elissar a contribué à l’élaboration de cadres de développement des agences des Nations Unies, de programmes pays et de plans d’urgence du PNUD, de rapports de développement humain ainsi que d’instruments de financement et de cadres institutionnels.

Professeure à l’ISID de l’Université McGill depuis septembre 2015, Elissar collabore à des événements réunissant des universitaires, notamment à titre d’oratrice ou d’intervenante invitée à participer à des conférences sur le développement international ou à des programmes éducatifs pour cadres supérieurs. Elle fournit des services de conseil portant sur la gouvernance internationale et la gouvernance d’entreprise, l’autonomisation des femmes, le Programme 2030 et la consolidation de la paix.

Elissar siège à divers conseils d’administration, dont ceux du Regroupement des professionnels canadiens en développement international, du Women’s Business Network et du Comité directeur de gouvernance de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités (FCFDU). Elle sera déléguée de la FCFDU à la soixante-deuxième session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, qui aura lieu à New York en mars 2018.

Elissar possède une maîtrise en sciences politiques de l’Université Carleton et a terminé sa scolarité de doctorat (sans thèse) en 2002.


Rohinton P. Medhora (@RohintonMedhora) est président du Centre pour l’innovation en gouvernance internationale (www.cigionline.org), un groupe de réflexion non partisan établi à Waterloo en Ontario. Les programmes de recherche du CIGI sont axés sur l’économie mondiale, sur la sécurité et les politiques mondiales et sur le droit international. Avant d’exercer ses fonctions actuelles, M. Medhora a été vice-président chargé des programmes au Centre de recherche pour le développement international du Canada, un bailleur de fonds du secteur de la recherche. Il a obtenu son doctorat en économie en 1988 de l’Université de Toronto, où il a également enseigné pendant des années. Ses domaines d’expertise sont la politique monétaire et commerciale, les relations économiques internationales et l’économie du développement. Ses publications récentes comprennent des ouvrages (rédigés avec d’autres auteurs) qui portent sur la pensée et la pratique du développement, sur les relations du Canada avec l’Afrique et sur le rôle du Canada dans le système financier international. Rohinton a récemment été nommé membre de la Commission sur la transformation économique mondiale coprésidée par Michael Spence et Joseph Stiglitz, deux lauréats du prix Nobel d’économie. Il siège aux conseils d’administration de l’Institut pour la nouvelle pensée économique (www.ineteconomics.org), du Partenariat pour la recherche sociale et la gouvernance en Afrique (www.pasgr.org), de la Balsillie School of International Affairs (www.balsillieschool.ca), du Conseil consultatif du Centre McLuhan de l’Université de Toronto (www.chi.utoronto.ca) et du Programme des chaires de l’Organisation mondiale du commerce.


Jean-Paul Ruszkowski est président et chef de la direction du Centre parlementaire depuis octobre 2010. Depuis novembre 2011, il est secrétaire du groupe canadien de la Commission trilatérale fondée par David Rockefeller. Jean-Paul possède plus de 35 ans d’expérience professionnelle dans les secteurs public et privé, notamment en ce qui concerne la création d’alliances entre des organisations canadiennes et internationales. Avant de joindre l’équipe du Centre parlementaire, il a été consultant en gestion internationale des affaires. Il a occupé de nombreux postes supérieurs, dont ceux de chef de cabinet et de conseiller principal en matière de politiques auprès de ministres du gouvernement du Canada. Il a aussi exercé des fonctions pour le gouvernement du Québec. Jean-Paul a travaillé de nombreuses années en France à titre de vice-président, Développement des affaires internationales de Canam-Manac inc. Au milieu des années 1980, il a été directeur, Commerce et Investissements à la délégation du Québec à Paris. Jean-Paul a entrepris sa carrière à Québec et à Montréal, en tant qu’analyste des systèmes. Par la suite, il a joint l’équipe de l’Agence canadienne de développement international à Ottawa, exerçant là les fonctions de gestionnaire de programme (Amérique centrale), d’adjoint ministériel du secrétaire d’État aux Affaires extérieures et de directeur de la Coopération industrielle (Afrique et Moyen-Orient). Il a fait ses études à Lima (Pérou), et à Madison au Wisconsin (États-Unis), où il a obtenu un baccalauréat ès économie agricole.


 

Stephen Baranyi est Professeur agrégé à l'École de développement international et mondialisation de l'Université d'Ottawa. Il travaille à l'intersection du développement et la sécurité et le genre, sur des enjeux tels que l’(in)égalité des genres, la réforme des institutions de sécurité et l’engagement canadien dans les États fragiles. Avant de se joindre à l'université en 2008, il a travaillé comme praticien dans un éventail d'institutions gouvernementales, non-gouvernementales et de recherche au Canada, en Europe et en Amérique Centrale.

 

 


Kimberly Inksater est directrice générale de Just Governance Group, un organisme qu’elle a contribué à fonder. À titre de consultante, elle fait des recherches, donne des conseils et effectue des évaluations ayant trait aux droits de la personne, à l’application de la règle de droit (accès à la justice, refonte des lois et réforme judiciaire) et à la violence fondée sur le sexe dans des pays en développement, des pays en transition et des pays touchés par la guerre. Madame Inksater est titulaire de deux baccalauréats (en sciences sociales et en droit), d’une maîtrise en droit et de certificats de formation en analyse des conflits et en médiation. Ses travaux universitaires ont porté sur le pluralisme juridique et les droits de la personne, plus particulièrement dans une optique de justice transitionnelle, ainsi que sur les droits des femmes et les droits des peuples autochtones d’Amérique latine. Elle est directrice du National Legislative Development Project, au Vietnam, et responsable du suivi du Justice Undertakings for Social Transformation (JUST) Project, en Jamaïque. De plus, elle a récemment dirigé une équipe travaillant à une étude préliminaire de portée mondiale, parrainée par l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale et par ONU Femmes et ayant pour thème la jurisprudence constitutionnelle en matière d’égalité entre les sexes.