Le renouveau: Une nouvelle ère pour les professionnels en développement international
Conférence annuelle 2016 - 9 - 10 mai 2016
Hellenic Meeting & Reception Centre, 1315 Prince of Wales Drive, Ottawa, Ontario
Séance: | Développement économique – Répartition de la richesse : la perspective des ODD |
Conférencier(s): |
John Sinclair, Le Groupe McLeod Stephen Brown, Professeur à l’École d’études politiques, Université d'Ottawa Jennifer Topping, Coordonnatrice exécutive, Bureau des fonds d'affectation spéciale multidonateurs des Nations Unies |
Objectif: |
Cette séance s’inscrit dans une série d’ateliers de la conférence du RPCDI (les 9 et 10 mai à Ottawa) qui se pencheront sur le mode de réalisation des ODD, vus comme éléments de base du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (nouvelle dénomination du programme établi pour l’après-2015). Ce ne sont pas tant les dix-sept ODD qui comptent, mais bien les intervenants concernés et ciblés par cet ambitieux programme, à savoir les sociétés du monde occidental, les milliards de personnes encore démunies vivant majoritairement en Afrique et en Asie et, surtout, les populations démunies au sein des sociétés soi-disant riches comme le Canada (selon le principe d’universalité qui constitue l’une des grandes innovations du programme). Les membres du panel débattront du contexte économique dans lequel sera déployé le Programme de développement durable à l’horizon 2030, plus particulièrement en fonction du regard qu’ils posent sur l’interface entre riches et pauvres. Est-il réaliste d’atteindre efficacement les ODD pour dénouer l’impasse actuelle en matière d’inégalités dans le monde, et parviendra-t-on vraiment à le faire? D’entrée de jeu, le président exposera le contexte et décrira l’attention particulière portée aux pauvres dans les ODD, y compris les objectifs dits de nature « économique ». Il dressera un bilan de la pauvreté dans le monde et énoncera les ambitions fixées à l’horizon 2030, plus particulièrement l’objectif de ne laisser personne pour compte. Il abordera également les répercussions qu’aura le principe d’universalité (inscrit dans les ODD) sur les populations les plus démunies au Canada, notamment les Autochtones. À tour de rôle, et en consultation amicale avec le président, les deux membres du panel définiront et détailleront les dimensions particulières qu’ils souhaitent explorer. Leur exposé pourrait porter sur la façon dont les ODD aplaniront les inégalités persistantes entre les pays et au sein de ces derniers, sur l’enjeu politique des rapports entre nations riches et pauvres ou encore sur la nouvelle géopolitique de notre monde, où la nature et la cadence du développement économique sont influencées autant par les membres du CAD que par les pays BRICS. Les membres du panel pourraient également s’attarder à la capacité de réalisation des ODD par les institutions en place, plus particulièrement les Nations Unies qui « mènent le jeu » en cette matière. Ces institutions ont-elles les moyens de réussir? Sont-elles adaptées pour mener à bien ce grand projet? |
Biographie: |
John Sinclair, Le Groupe McLeod John a étudié l'économie à l'Université de Cambridge, menant à une carrière en tant que praticien du développement international, travaillant pour UK DFID, l'ACDI et la Banque mondiale. Il vit au Canada depuis 1974. En tant que membre du Groupe McLeod, il est maintenant un défenseur/ penseur sur les questions de développement. Il est associé émérite de l'Institut Nord-Sud et enseigne de temps en temps à l'école de développement international de l'Université d'Ottawa. Il a été consultant auprès de la Banque mondiale, la BAsD, le FIDA, la Fondation Ford et l'UNICEF. Il a été impliqué dans les questions de politique stratégique, ainsi que les principaux programmes de pays. Il a été actif dans des revues de haut de niveau sur les politiques et les opérations, en faveur des pauvres, l’assurance de la qualité, et la décentralisation. Il est membre du groupe de plaidoyer McLeod Group, travaillant sur les questions de développement du Canada. Il écrit des blogs et opinions pour diverses publications, y compris Ambassade / Hill Times, le HuffPost et le site Ottawa U CIPS. Il a son propre site web: https://jsinclair43.wordpress.com. Il a vécu et / ou travaillé professionnellement sur l'Inde, le Bangladesh, le Sri Lanka, le Népal, la Chine, l'Indonésie, le Ghana, l'Égypte et les îles Fidji. Ses intérêts professionnels actuels comprennent: l'architecture globale de développement, y compris les institutions financières internationales et le G20, la réduction de la pauvreté, l'inclusivité, l'Agenda 2030, le Partenariat mondial, les États fragiles, les pays émergents, l'efficacité institutionnelle (y compris la coopération au développement du Canada), l’égalité entre les femmes et les hommes, les OSC. Présentation: Implementing Agenda 2030 Will be the Biggest Challenge |
Prof. Stephen Brown, École d’études politiques, Université d’Ottawa Stephen Brown est professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Il a travaillé de nombreuses années au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et a été consultant pour plusieurs organismes du secteur du développement, notamment le PNUD, le Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (CAD-OCDE) et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI). En plus de signer de nombreux articles et chapitres d’ouvrage, il a été éditeur scientifique de Struggling for Effectiveness: CIDA and Canadian Foreign Aid (2012) et coéditeur scientifique de Rethinking Canadian Aid(2014) et The Securitization of Foreign Aid(2015). Pour de plus amples renseignements, consultez la page à l’adresse http://stephenbrown.xyz/. |
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Jennifer Topping, Coordonnatrice exécutive du Bureau des fonds d’affectation spéciale multipartenaires des Nations Unies Jennifer Topping est coordonnatrice exécutive du Bureau des fonds d’affectation spéciale multipartenaires des Nations Unies. Rattaché au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), ce bureau agit comme centre d’expertise et centre de gestion pour les fonds d’affectation spéciale et les initiatives de financement novateur de tout le système des Nations Unies. Travaillant dans 107 pays, il a administré des sommes dépassant 9,6 milliards de dollars depuis sa création, en 2006. Il joue un rôle décisif dans la formulation des politiques des Nations Unies relatives au financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030 (objectifs de développement durable) et au financement des opérations d’aide humanitaire et des interventions en situation de crise. De 2011 à 2015, Jennifer a été coordonnatrice résidente des Nations Unies au Mozambique, où elle a dirigé un groupe de travail constitué de 22 organismes unis dans l’action pour appuyer la mise en œuvre d’un programme des Nations Unies de 600 millions de dollars. De 2004 à 2010, elle a été directrice chargée de la mobilisation des ressources au siège social du PNUD. De 2000 à 2004, toujours au PNUD, Jennifer a été conseillère principale en matière de politiques pour la gouvernance démocratique. Elle a aussi été représentante adjointe pour le Bangladesh (de 1990 à 1995) et le Mozambique (de 1995 à 2000), exerçant dans les deux pays un rôle de premier plan pour appuyer les activités du PNUD visant la démocratisation et la gouvernance. Elle a lancé sa carrière au Fonds d’équipement des Nations Unies, travaillant comme agente de programme à Aden au Yémen (de 1988 à 1990). |